Marie Darrieussecq est tombée sur un tableau de Paula une peintre allemande totalement méconnue en France et a voulu aller plus loin.  Elle a recueilli des matériaux son journal et les correspondances avec Rilke ami poète de cette peintre a pensé qu’il était nécessaire de la faire connaître a écrit le récit de sa vie une vie courte … Elle était une pionnière dans son œuvre parce qu’elle se peint nue et peint beaucoup la maternité.
Autant qu'un récit biographique, nourri des lettres et des écrits personnels de Paula M. Becker – morte à 31 ans, dix-huit jours après avoir donné naissance à sa fille, Mathilde —, c'est une réflexion sur son geste esthétique que mène Marie Darrieussecq dans cet opus précis, épuré, profond. Une interrogation sur la nouveauté et le secret de l'intensité de cette peinture sans ombre ni perspective, centrée sur le motif féminin, à laquelle s'est vouée celle qui fut par ailleurs l'amie de Rilke et de son épouse, la sculptrice Clara Westhoff.

(M.hermen